Carte grise pour ma Volvo
Le nom de Volvo apparaît initialement dans l’industrie automobile en 1915 sur un roulement à bille de la société suédoise SKF. Clairvoyante, cette dernière a eu la bonne idée de déposer ce nom pour une vaste diversité de produits liés à ses activités. C’est ainsi qu’on a pu voir des caravanes pliantes ou des gazogènes Volvo.
Historique du constructeur automobile suédois Volvo
Dans le courant des années 1920, les routes pour automobiles praticables étaient encore très rares en Suède. C’est en s’inspirant des besoins des conducteurs de l’époque que l’ingénieur Assar Gabrielsson et le concepteur automobile Gustaf Larsson se sont alliés pour tenter de convaincre SKF de doter le pays d’un marché automobile national. Tout naturellement, la filiale de SKF, Volvo, a conçu des voitures robustes, pragmatiques et conformes au relief du paysage scandinave dès 1926. Le tout premier modèle du constructeur suédois fut la décapotable ÔV4 affectueusement appelée « Kajob » par les artisans. Pour la petite anecdote, Volvo signifie « je roule » en latin.
De la Suède à la France
De ce premier modèle jusqu’au courant des années 1960, la jeune pousse de l’industrie automobile est parvenue à se construire une solide réputation en termes de sécurité et de fiabilité, séduisant ainsi le reste du monde, surtout le très convoité marché américain. À cette époque, elle produisait autant de poids lourds que de voitures sous la même bannière.
Bien que Volvo fut la première à équiper l’une de ses voitures de série, la PV444, d'un pare-brise feuilleté, la féroce concurrence automobile et les évolutions technologiques qui sont apparues à cette époque l’ont obligée à innover encore, tant sur le plan esthétique qu’en matière de motorisation.
C’est ainsi qu’est née une étroite collaboration avec les géants français Peugeot et Renault au début des années 1970 pour la fabrication d'un moteur V6 d’origine française. L’accord industriel de 1979 avec Renault mena à la production tardive de la Volvo 480 en 1985. Dotée d'une suspension Lotus, la première traction avant de la marque a connu un succès considérable.
Malheureusement, ce partenariat qui était censé aboutir à une fusion entre les deux groupes s’est finalement soldé par un échec dans les années 90, et ce, en grande partie à cause des différends trop réguliers entre les tempéraments des équipes dirigeantes. Volvo, alors distancée par une concurrence européenne dynamique, s’est retrouvée dans de sérieuses difficultés financières.
Rachat du groupe Volvo par Ford puis Geely…
Suite à cette période de malchance, Volvo a été forcée de vendre ses parts au constructeur automobile américain Ford en 1999. En pleine crise des subprimes, Ford a fait marche arrière en se délestant de la division automobile de Volvo pour la somme de 8 milliards de dollars à la firme chinoise Zhejiang Geely Holding Group. Le mariage sino-scandinave a été conclu en 2010.
Industriel de l'automobile de masse existant depuis 1986, le géant chinois était pleinement conscient de l’intérêt d’acquérir Volvo pour concurrencer les marques allemandes et faire évoluer ses propositions vers le haut de gamme. S’ensuivirent alors de nouvelles moutures automobiles 4 cylindres, tels que la Volvo S60, la Volvo V70, la compacte 5 portes Volvo V40 ou encore la Volvo S80, affirmant ainsi son positionnement premium tout en s’attaquant personnellement à Audi, BMW et Mercedes-Benz.
Volvo s’engage à produire des véhicules propres
Quelle que soit la trajectoire qu’a pu prendre son histoire, Volvo reste une entreprise de droit suédois, avec des usines en Suède et en Belgique, et un siège social opérationnel et historique à Göteborg.
Fière de ses racines, Volvo n’a cessé de poursuivre son destin en faisant évoluer le design et la motorisation de ses voitures avec succès, à l’image de la S60 ou de sa version break V60 aux performances dopées dévoilée et commercialisée en 2010.
Autre confirmation d'une farouche volonté de relance et de l’ingéniosité suédoise, les projets de voitures électriques inscrivent la marque dans la course à l'innovation. En effet, le groupe prévoit de cesser la production de voitures équipées d’un moteur thermique d’ici 2019 et s’affiche comme le tout premier constructeur automobile à se lancer dans une telle démarche écologique. Ce qui signifie que passé 2019, les véhicules Volvo seront tous équipés d’un moteur électrique sans aucune émission de gaz.
Zoom sur les modèles actuels du groupe Volvo
Depuis 2010, Volvo connaît un succès sans précédent et a vu ses ventes mondiales augmenter de 13.6 % (de 4.4 % en Europe et pas moins de 40 % aux États-Unis) depuis début 2018. En cause ? Le pari de développer toute une nouvelle gamme de SUV premium comme que le crossover XC60, le modèle le plus vendu de la marque avec un peu plus de 16 000 exemplaires écoulés. Notons d’ailleurs que son homologue XC90 est particulièrement apprécié des automobilistes, en Europe comme ailleurs.
Faire une demande de carte grise pour un véhicule Volvo
Pour la carte grise de votre Volvo, sachez que son coût dépendra essentiellement de 2 paramètres, dont sa puissance fiscale indiquée dans le champ P6 de votre carte grise même, son taux d’émission CO2.
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Si vous souhaitez faire une demande de carte grise pour une voiture de la marque Volvo, et en fonction de la région où vous résidez, vous pourrez bénéficier d’une exonération de la taxe étant donné que Volvo s’engage à ne produire que des voitures électriques après 2019.
Certaines régions de France, comme l’Auvergne Rhône-Alpes, proposent même une exonération totale du prix de la carte grise. Cette mesure concerne tous les véhicules propres, à savoir : les véhicules hybrides, électriques, hybrides rechargeables, au GVN et au GPL. Certaines régions bénéficient quant à elles d’une réduction de 50 % sur le prix du certificat d’immatriculation. Renseignez-vous sur les taux d’exonération pour connaître le prix de votre future carte grise Volvo.