Je ne connais pas l'immatriculation

Écrasement de carte grise : Une solution légale en 2025 ?

Dans toutes les situations, l'écrasement de carte grise est considéré comme une pratique illégale. On vous explique ce que c'est, pourquoi c'est interdit et découvrez les solutions alternatives légales pour refaire une carte grise au lieu de procéder à un écrasement de carte grise.
Faire ma carte grise

Pas le temps de tout lire ? Ce qu'il faut retenir :

Concernant l'écrasement de carte grise, les points essentiels à retenir sont les suivants :
Il est formellement interdit de procéder à un écrasement de carte grise suite à l'achat d'un véhicule dont la carte grise n'est pas au nom du vendeur.

Qu'est-ce que l'écrasement de carte grise ?

L'écrasement de carte grise est un processus administratif officiel qui consiste à supprimer de manière définitive l'enregistrement de l'immatriculation d'un véhicule au sein des bases de données de l'Administration. Aussi appelée suppression du certificat d'immatriculation, cette démarche permet de signaler aux autorités compétentes que le véhicule en question n'est plus en circulation et que son immatriculation a été retirée du Système d'Immatriculation des Véhicules (SIV). Une fois l'écrasement de carte grise effectué, le véhicule concerné ne pourra plus être immatriculé sous le même numéro d'immatriculation. En somme, l'écrasement de la carte grise d'une automobile est une procédure administrative qui marque la fin de son immatriculation, autrement dit, la fin de sa circulation sur la voie publique et son retrait du parc automobile français.

En règle générale, l'écrasement de carte grise est nécessaire suite à la destruction ou à l'exportation du véhicule, mais aussi en cas d'usurpation de plaques d'immatriculation afin de faire une nouvelle carte grise. Cela peut aussi être le cas pour un véhicule irréparable, hors d'usage, abandonné ou encore une rectification sur la carte grise. Dans ces situations, cette démarche est nécessaire et légale afin d'éviter et de prévenir d'éventuelles fraudes à l'immatriculation. D'ailleurs, il s'agit des motifs principaux pour lesquels l'écrasement de carte grise est possible. Toutefois, dans d'autres situations, l'écrasement de carte grise est tout à fait illégal.

Pourquoi cette pratique est-elle illégale ?

Si l'écrasement de carte grise est une procédure administrative parfois indispensable, et ainsi légale, notamment dans les cas cités précédemment, dans certaines situations, elle peut être illégale. En effet, c'est par exemple le cas lorsque vous achetez un véhicule d'occasion dont le vendeur n'a pas encore procédé au changement de propriétaire sur sa carte grise. C'est-à-dire que la carte grise du véhicule en question est encore au nom du précédent vendeur auprès de qui le vendeur actuel a acquis le véhicule. Dans ce cas-ci, il peut par exemple être tentant de procéder à un écrasement de carte grise afin d'éviter de payer 2 cartes grises. Toutefois, il s'agit là d'une pratique illégale.

D'autre part, l'écrasement de carte grise peut aussi être utilisé pour faciliter certaines pratiques frauduleuses, telles que le vol de véhicule ou encore la vente de véhicule sans titre de propriété, mais aussi la falsification d'informations en lien avec l'immatriculation. À titre d'exemple, il peut arriver que des personnes peu scrupuleuses procèdent à un écrasement de carte grise du véhicule afin d'effacer son historique, tel que sa traçabilité en termes d'infractions ou encore s'il s'agit d'un véhicule en mauvais état ou accidenté. Lorsque la carte grise d'un véhicule est écrasée, des personnes mal intentionnées peuvent alors falsifier ou créer une fausse immatriculation pour le véhicule, ce qui compliquera l'identification de l'origine de ce dernier. Effectivement, il peut par exemple s'agir d'un véhicule volé. Ainsi, l'écrasement de carte grise est illégal lorsqu'il facilite une fraude.

Les risques liés à l'écrasement de carte grise

Lorsque la démarche liée à l'écrasement d'une carte grise est de nature frauduleuse, elle expose effectivement à certains risques.

Conséquences juridiques et administratives

Un écrasement de carte grise pour tentative de falsification de documents administratifs ou de fraude constitue une infraction généralement passible de sanctions pénales. Dans cette situation, l'auteur de l'acte s'expose à une amende, une immobilisation et une mise en fourrière du véhicule, voire des poursuites judiciaires. Sur le plan administratif, en cas de cession de véhicule, un écrasement de carte grise complique et rend impossible les démarches de changement de titulaire par son acheteur, ainsi que les autres procédures en rapport avec le véhicule. En effet, pour pouvoir mettre un véhicule à son nom, son acquéreur doit disposer de la carte grise au nom du vendeur, avec qui, il a signé le certificat de cession. Il en est de même pour le contrôle technique d'un véhicule. En l'absence de la carte grise, il peut être compliqué de vérifier sa conformité par rapport aux normes de sécurité et écologiques. Effectivement, la carte grise permet de prendre connaissance de l'immatriculation du véhicule, mais aussi de l'associer à son historique et ses données d'entretien. En outre, si un véhicule avec une carte grise écrasée est sujet à un accident, les autorités auront du mal à retrouver son propriétaire ou encore à établir les responsabilités. Par ailleurs, si l'écrasement de carte grise est indispensable après une destruction de véhicule, cette démarche ne peut pas être effectuée si l'écrasement en question a été effectué avant la destruction. Ainsi, sans carte grise, il est impossible d'enregistrer la destruction du véhicule de manière légale.

Impact sur la traçabilité du véhicule

La carte grise, aussi appelée certificat d'immatriculation, est un document qui sert à connaître l'identité d'un véhicule, son immatriculation ou encore son historique et son propriétaire. En effet, elle permet par exemple de tracer ses anciens propriétaires, ses contrôles techniques ou encore les éventuels accidents qu'il a subis. De ce fait, suite à un écrasement de carte, il deviendra impossible de retracer son historique. À titre d'exemple, en cas de vol ou de recel de véhicule, mais aussi d'infractions au Code de la route, il se révèle plus compliqué de retrouver le propriétaire d'un véhicule dont la carte grise a été écrasée. D'ailleurs, l'écrasement de carte grise peut faciliter le recel de véhicule volé, puisqu'il est plus difficile de retracer l'historique du véhicule. L'écrasement de carte grise peut aussi occasionner des risques au niveau de la sécurité routière puisqu'il peut faciliter la circulation de véhicules endommagés, volés ou encore transformés de manière frauduleuse.

Alternatives légales à l'écrasement de carte grise

Afin d'éviter et de prévenir un éventuel écrasement de carte grise, il existe différentes solutions qui permettent de remédier à la situation. Dans le cas d'une transaction de véhicule entre particuliers par exemple, il est vivement recommandé de faire la carte grise du véhicule dans le délai imparti. En règle générale, au lieu de procéder à un écrasement de la carte grise d'un véhicule, il est conseillé d'entamer une régularisation administrative de ce dernier avec l'ancien propriétaire.

Régularisation administrative

La régularisation de la situation administrative d'un véhicule représente la solution la plus appropriée pour éviter d'être tenté par un écrasement de carte grise illégal. En fonction des cas, il peut se révéler plus judicieux de s'acquitter des amendes liées au véhicule par exemple au lieu de procéder à un écrasement de carte grise. En effet, lorsque le montant des amendes liées à un véhicule est trop élevé, il peut être tentant de procéder à un écrasement de carte grise pour éviter de les régler. D'autre part, en cas d'usurpation de numéro d'immatriculation, il convient de contacter les autorités pour ensuite procéder à un écrasement de carte grise et obtenir un nouveau numéro d'immatriculation. Comme évoqué plus haut, la situation qui peut pousser à procéder à un écrasement de carte grise se présente suite à l'achat d'un véhicule dont la carte grise n'est pas au nom du vendeur. Effectivement, il s'avère alors compliqué de réaliser la demande de changement de titulaire sur la carte grise du véhicule. La solution la plus convenable serait entre autres de contacter le vendeur et passer par une procédure de changement de titulaire en cascade.

Procédure de changement de titulaire en cascade

Dans le cas où vous auriez acquis un véhicule dont la carte grise n'est pas au nom de son vendeur, la procédure de changement de titulaire en cascade est la plus indiquée. Pour ce faire, il sera nécessaire de demander au vendeur de mettre la carte grise du véhicule à son nom. Une fois qu'il aura réussi à obtenir la carte grise à son nom, il pourra ensuite la barrer et vous la donner pour vous permettre de faire la démarche de changement de nom du titulaire à votre tour.

Comment éviter les situations menant à l'écrasement de carte grise

Pour éviter les situations pouvant amener à une tentative d'écrasement de carte grise, il est par exemple nécessaire de bien vérifier chaque document suite à l'achat d'un véhicule d'occasion. En outre, il est bon de savoir où faire la carte grise d'un véhicule d'occasion en toute sérénité.

Bonnes pratiques lors de l'achat d'un véhicule d'occasion

Avant d'acheter un véhicule d'occasion, il convient notamment de réclamer à son vendeur un certificat de situation administrative du véhicule, aussi appelé certificat de non-gage. D'ailleurs, le vendeur d'un véhicule d'occasion doit présenter ce document à l'acheteur selon la législation. Ce certificat de non gage doit dater de moins de 15 jours et affiche les éventuels problèmes administratifs liés au véhicule. Il peut par exemple indiquer que le véhicule a été sujet à un accident, qu'il est sujet à des amendes impayées ou encore qu'il s'agit d'un véhicule volé. En outre, il est recommandé de s'assurer que les informations indiquées sur la carte grise du véhicule correspondent bien au véhicule. Il peut par exemple s'agir du numéro d'immatriculation ou encore du numéro de série du véhicule. Pour une meilleure identification du véhicule, mais aussi pour déceler les éventuels problèmes techniques en rapport avec celui-ci, l'idéal est d'avoir recours aux services d'un professionnel de l'auto, tel qu'un mécanicien. En effet, ce dernier saura déterminer le bon état de la voiture ou encore garantir que le numéro de série indiqué sur le véhicule n'a pas été falsifié.

Importance de la vérification des documents

La vérification des documents liés à l'achat d'un véhicule d'occasion compte également parmi les pratiques à ne surtout pas négliger afin d'éviter d'être tenté par un écrasement de carte grise. Vous l'aurez certainement constaté, le nom du vendeur d'un véhicule d'occasion doit être inscrit sur la carte grise du véhicule pour confirmer la propriété du véhicule. Ainsi, assurez vous que le nom inscrit au niveau de la ligne C.1 de la carte grise correspond bien à celui indiqué sur la carte d'identité du vendeur. L'oubli de cette vérification peut vous entraîner dans une procédure de changement de titulaire en cascade, ce qui compliquera votre démarche de changement de nom pour immatriculer le véhicule.

Évolutions législatives et perspectives futures

Les évolutions législatives et les perspectives futures en rapport avec l'écrasement de carte grise s'axent sur deux points majeurs, à savoir le renforcement des contrôles et des sanctions, ainsi que la simplification des démarches administratives. En effet, ces deux axes sont essentiels, puisqu'ils permettent d'assurer une gestion plus performante et plus sûre des véhicules immatriculés.

Renforcement des contrôles et des sanctions

En ce qui concerne les contrôles, ils se traduisent entre autres par une vérification automatisée des immatriculations. Parmi les outils utilisés pour cette opération figure notamment le SIV (Système d'Immatriculation des Véhicules) ou encore le FOVeS (Fichier des Objets et Véhicules Signalés). En termes de démarches en ligne également, des contrôles plus stricts sont instaurés pour le contrôle des divers documents requis, tels que la carte grise barrée, le certificat de cession ou encore l'attestation d'héritier en cas de véhicule hérité. Les contrôles routiers sont aussi sujets à des renforcements à travers des outils en ligne accessibles par les forces de l'ordre. Ces changements permettent notamment à ces dernières de connaître rapidement si un véhicule n'est pas en règle en termes d'assurance ou encore si sa carte grise est valide, sujette à une fraude ou encore si elle a été annulée. D'autres technologies, telles que les drones, les lecteurs de plaques d'immatriculation et scanners automatisés sont aussi progressivement mis en place pour l'amélioration des contrôles des véhicules.
Pour les sanctions, une non déclaration de cession de véhicule dans un délai de 15 jours expose son ancien propriétaire à une amende. Il en est également de même pour un défaut de carte grise, qui peut même aller jusqu'à la confiscation du véhicule. En outre, pour les véhicules qui n'ont pas été détruits ou radiés de manière légale et qui continuent de circuler, les sanctions sont généralement sévères. D'ailleurs, les professionnels ou automobilistes qui seraient tentés de revendre un véhicule hors d'usage encourent de sérieuses sanctions pénales.

Vers une simplification des démarches administratives ?

La simplification des démarches administratives se rapporte principalement à la dématérialisation des procédures. En effet, les démarches liées à la carte grise s'effectuent désormais en ligne uniquement, et comme évoqué précédemment, le contrôle des documents et pièces nécessaires à ces démarches est rigoureux. Il en est de même pour la déclaration de cession d'un véhicule, elle s'effectue aussi en ligne uniquement, à l'instar des démarches carte grise. Sur Cartegriseminute.fr par exemple, le changement de titulaire sur la carte grise d'un véhicule d'occasion ne nécessite pas l'obtention du code de cession auprès du vendeur pour plus de facilité.

Par ailleurs, il est envisageable qu'après la dématérialisation des démarches administratives, leur automatisation soit davantage facilitée. En effet, à travers les différentes bases de données de l'administration et une vérification des informations de façon proactive, les procédures pourront être intégrées de manière automatique. La centralisation de la gestion des véhicules peut également être facilitée par la mise en place d'une plateforme unique pour l'assurance, le contrôle technique ou encore la sécurité routière, sans oublier la carte grise.

Faire ma carte grise

Questions fréquentes et réponses sur l'écrasement de carte grise

L'écrasement de carte grise est-il légal ?

en details

en details

L'écrasement de carte grise n'est légal que dans certaines situations spécifiques, telles que l'exportation d'un véhicule ou suite à la destruction d'un véhicule au sein d'une casse agréée et le cas d'une usurpation de plaques d'immatriculation.

Comment régulariser une situation après un écrasement de carte grise ?

en details

en details

La régularisation de la situation d'un véhicule n'est généralement pas possible suite à un écrasement de sa carte grise pour destruction ou pour exportation. Dans le cas d'une usurpation des plaques d'immatriculation cependant, elle s'effectue en ligne après avoir déposé une plainte auprès des autorités.

Peut-on acheter un véhicule dont la carte grise n'est pas au nom du vendeur ?

en details

en details

L'achat d'un véhicule n'étant pas au nom du vendeur n'est pas conseillé, puisque cela aura pour effet de compliquer la démarche de changement de titulaire de la carte grise à votre nom. En effet, dans ce cas, vous aurez 2 cartes grises à faire.